La Presse

 

 

 

 

 

La nouvelle Républic Février 2007

Kossoko du solo tout chaud

..... Avec Mouvements-Lumières, elle amène le public dans une expérience sensorielle unique. La lumière de la maison s’étant éteinte, ce lieu normalement intime devient tout à coup étranger. A l’aide du son, du toucher et des jeux de lumière émanant d’objets plastiques insolites, les corps des trois danseuses permettent une exploration nouvelle de l’espace, du temps, de l’invisible et du visible.

Abdou Rahmane Mbengue

 

Libération Juillet 2005

Noire en blanc

Programmer la danseuse Sophiatou Kossoko dans les galeries du musée des Beaux-Arts tient bien plus de la relecture du lieu : avec ses gestes saccadés, ses allées et venues ou ses poses cambrées, la danseuse vêtue de blanc est telle une statue au milieu des toiles de Christ en croix. La performance dévoile rapidement un propos politique évident : jouant sur le contraste entre la couleur de sa peau et celle de sa tenus, Sophiatou Kossoko réveille les conflits culturels et identitaires. Quand elle avale d’un trait un demi-litre de lait comme pour se blanchir de l’intérieur, elle ravive ce que toute la société démocratique tente de gommer en surface/ l’irrémédiable différence et le poids de l’histoire qui sépare encore, et pour longtemps, l’Europe et l’Afrique.

Bruno Masi

 

Le Nouvel Observateur Juillet 2004

Le vif du sujet

Se démenant sur scène et sur les gradins du public, vociférant contre Robin Orlyn qui a mis en scène sa performance, intarissable,théâtrale,ravageuse,en un mot fabuleusement drôle et attachante, Sophiatou Kossoko se révèle une extraordinaire « bête de scène ». Elle entraîne son public dans une aventure aquatique complètement loufoque, que seule une personnalité hors norme peut mener à son terme pour la joie de tous.

R.G.

Le Monde Janvier 2004

Femmes seule et singulières au festival Faits d’hiver

...Pas un centimètre carré de peau qui ne soit concentré sur le mouvement chez Sophiatou Kossoko, chorégraphe originaire du Bénin, passé par la danse classique, puis par les cie G. Acogny et A. Ailey. En combinaison-pantalon rouge, son élégance animale se libère dans des jets de jambes fulgurants. Prête à  feuler sans crier gare, elle avance à l’instinct, questionne ses racines, sa formation d’interprète à travers une séquence moqueuse sur le classique, s’acharne à trouver l’essence d’une danse sans référence. Pour cette partie de cahsse intitilée JAJKO 2, Sophiatou Kossoko a chaussé des talons rouges qui rappellent sans cesse qu’elle pourrait aussi avoir les pieds nus. Le solo est une pratique féconde. On danse avec et contre soi-même, dans une conquête lente et patiente de son mouvement

Rosita Boisseau

 

Le Monde Juillet 2004

Humour et hip-hop posent la quetion des origines

« Tourner, retourner, détourner la question des origines, c’est le jeu des danseurs issus des grandes migrations modernes, présents au festival Montpellier-Danse...Sophiatou Kossoko se donne en danseuse fantasque, généreuse.

Rosita Boisseau

 

New-York Times Février 2003

... Germaine Acogny a su tenir ses promesses. La première américaine de « Tchouraï » est une magnifique démonstration de son talent. Chorégraphié par Sophiatou Kossoko et mis en scène par Christian Remer, ce solo d’une heure est un voyage à travers la vie de Germaine Acogny, inspiré par ses conversations avec Xavier Orville, poète mort en 2001.....

Marie-Christine Vernay

 

Libération juin 2001


.....Elle propose une danse sculpturale, stylisée, intime et presque silencieuse. Un exercice rare ici, pour un public habitué aux chorégraphies de
groupe, et qui a su néanmoins l’apprécier....

Jennifer Dunning